En ce samedi 17 février, à Aubréville, dans la Meuse, l’association pour un parc naturel régional en Argonne a tenu ses travaux. Le matin de 10h à 12h30, des ateliers ont débattu des orientations de l’association ; l’après-midi a été consacré à l’assemblée générale ordinaire entre 14h et 16h30. La journée a été animée magistralement par Olivier Aimont dont la passion, la pugnacité se mêlent à de la mesure et du réalisme. L’optimisme est de règle pour construire un projet d’avenir pour l’Argonne dont nous savons combien il est difficile de mobiliser les énergies en passant outre aux limites administratives, aux ambitions politiques et aux priorités des divers territoires d’une géographie morcelée.
Quelles orientations pour 2018 et les années suivantes ?
L’association ne change pas d’objectif : obtenir pour l’Argonne le label P.N.R. Une remarquable étude du territoire a démontré fin 2017 que ce projet est légitime. Il est le levier pour un développement durable en matières sociale, économique et environnementale. Pour le façonner, l’association mobilise les synergies, valorise les potentialités, les ressources, suscite et encourage le travail en équipes pour défendre des idées et porter les actions qui les concrétisent.
L’association a accru sa crédibilité car elle a été désignée par la Région Grand Est pour bâtir « UN PROJET DE TERRITOIRE ». Cette action doit constituer une étape dans la démarche en faveur de l’obtention d’un PNR. Elle mobilise les quatre principales communautés de communes argonnaises. Ces dernières au-delà de leurs projets propres recherchent tout ce qui leur est commun et comment définir ainsi un projet global de territoire. En apprenant à travailler ensemble, ces intercommunalités conçoivent un véritable projet de promotion de la ruralité, qu’elles soumettront en juin 2018, à la Région Grand Est. Ainsi, la base, le terrain, prennent en main, dans une démarche novatrice, un projet faisable. L’Association met son ingénierie au service du territoire, elle est facilitatrice de convergences pour relever des défis partagés. L’Argonne est en voie de devenir zone atelier du CNRS. C’est un signal encourageant car il donne de la crédibilité au territoire.
L’assemblée générale ordinaire : L’association a été très active : 5 réunions publiques, 27 réunions de rédaction du projet de faisabilité du PNR, 10 rencontres autour de projets associatifs, 19 rencontres avec des élus, 5 réunions Leader et de nombreux événements dont la traversée pédestre de l’Argonne sur 120km. Des outils de communication existent : un site internet et une newsletter diffusée à 462 contacts individuels, 134 communes et 186 professionnels du tourisme. Un gros travail est en cours pour la défense de la marque territoriale argonnaise. Au niveau financier le budget 2017 toujours déficitaire de 13 000 euros est en voie de redressement. Le montant des produits est de 56530 euros et celui des charges de 69500 euros. Le projet pour 2018 est plus ambitieux avec la montée en charge des missions de l’association et s’équilibre à hauteur de 103 830 euros. Le renouvellement des membres du conseil d’administration n’a pas soulevé de remarques particulières.